Biographie

Julien Mouchel

De l’Opéra au Musical anglo-saxon, Julien Mouchel a à coeur de mettre la musique au service du spectacle et de la dramaturgie.

Après un parcours classique au conservatoire où il étudie le piano, la musique de chambre, l’harmonie, le contrepoint, l’orgue et le clavecin, Julien Mouchel se sent très attiré par les métiers de l’Accompagnement au piano.

En effet, il trouve dans cette discipline un premier pont jeté entre la pratique instrumentale et les arts de la scène ; il se forme donc au beau métier de chef de chant. Le chef de chant est en quelque sorte le «factotum» de l’opéra, celui qui est chargé d’accompagner (dans tous les sens du terme) les chanteurs depuis le début de leur travail -il les guide dans l’étude de leur rôle- jusqu’à leur accomplissement scénique -c’est à lui qu’incombe la charge de tenir le rôle de l’orchestre lors des répétitions avec le metteur en scène-. 

Cette première passion l’amène à participer à de nombreux spectacles lyriques, notamment à l’opéra de Tours (Le téléphone et Amelia va al ballo de Menotti Capuleti e Montecchi, Dialogues des Carmelites, Roméo et Juliette, Rigoletto) et à l’opéra de Massy (La Cenerentola, Aida) mais aussi avec des compagnies indépendantes comme Opéra côté Chœur (Mort à Venise de Britten, Norma) ou encore dans des salles parisiennes comme le Tambour Royal (Le fiancé de Margot de Planquette).

C’est en assistant à des répétitions scéniques avec des chanteurs et des comédiens qu’il se forge la conviction que la musique doit être au service du spectacle, de la dramaturgie, que mots et musique doivent être un tout indissociable.

C’est alors qu’il s’essaie à la composition de chansons dont il écrit aussi les textes mais c’est sa rencontre avec le chef d’orchestre et metteur en scène Samuel Sené qui sera déterminante quant à la voie qu’il empruntera par la suite. La découverte de la comédie musicale anglo-saxonne sera à ce moment-là une révélation. Quel art en effet met de plus belle façon la musique au service de la dramaturgie ? C’était donc décidé, il consacrerait dorénavant son énergie à raconter des histoires en musique, sans pour autant renier ses racines classiques et tout en continuant à travailler comme chef de chant pour l’opéra (La flûte enchantée pour l’opéra de Vichy a été l’une des dernières productions à laquelle il a participé).

C’est donc tout naturellement qu’il s’émancipe du piano pour faire ses premiers pas en tant que comédien (dans des spectacles tels que Jacques Offenbach et la mouche enchantée au Lucernaire, Perrault ça cartoon au Point-Virgule et au Café de la Gare, Francis Poulenc : la voix du poète à la salle Watteau de Nogent ou encore La Boule Rouge aux Variétés).

Cet engouement pour la comédie musicale l’amène alors à des collaborations nouvelles avec des artistes reconnus dans ce domaine, notamment Samuel Sené (encore lui) qu’il assiste en tant que chef de chant pour la tournée Into the woods, mais aussi Michel Frantz (dernier directeur de la musique à la Comédie Française) avec qui il co-écrit Jack l’éventreur de Whitechapel et Un chant de noël d’après l’œuvre de Dickens. A noter qu’il assure la Direction Musicale de ces deux spectacles.

Parmi ses projets en cours, il collabore avec Sébastien Lancrenon (auteur d’un musical joué à Londres et intitulé The Braille Legacy) sur un projet de spectacle musical mettant en scène des personnages historiques, ainsi qu’avec Guillaume Sorel sur un spectacle autour de la chanson paillarde.